Curitiba

Ça y’est me voilà de retour, et comme promis j’ai le plein de photos (plus de 2000) et de récits plus extraordinaires les uns que les autres. Il y a eu quelques changements dans le programme bien sûr mais on a pu voir tout ce que l’on voulait et même plus. Par contre nous avons arrêté le voyage à Brasilia car nous avions pris du retard, le Minas Gerais, ce sera pour une autre fois.

Je commence donc avec la première étape : Curitiba. Après 12 heures de bus, nous sommes arrivés à 6h00 du matin dans la ville. Nous avons fait le tour de celle-ci à la recherche d’un camping ou d’une auberge pas chère (ça, c’est l’histoire de notre voyage, toujours chercher le moins cher…), en vain… Finalement nous nous sommes rabattu sur un petit hôtel qui paraissait un peu glauque et sale mais qui finalement s’est révélé très bien, pas cher et avec des gérants très sympathiques. Ce jour là, nous avons visité un peu la ville avec le marché artisanale dans le centre près du Largo da Ordem, la fameuse et très belle serre du jardin botanique, un petit parc qui abritait une sorte de zoo avec de nombreux oiseaux (toujours dans de petites cages…) et l’étrange spectacle de tortues en train de copuler (humhum…) et enfin le Musée Oscar Niemeyer. Quelques mots sur ce dernier : c’est un très grand musée (apparemment le plus grand qu’il ai fait), il repose sur des pilotis créant un espace inférieur à la fois pesant et ouvert sur l’extérieur, cette partie là est très belle, sobre et impressionnante. L’annexe en forme d’oeil, propre à l’imagination courbée de Niemeyer m’a déçue par son intérieur. Très sombre. Les murs rideaux de l’extérieur laissent penser que l’intérieur est très lumineux mais ce n’est que de la décoration, il n’y a en fait aucune baie. Comme souvent avec Niemeyer, je n’ai pas trop compris le pourquoi de la forme, j’ai l’impression que cela est souvent gratuit mais je devrais plutôt me renseigner un peu mieux!

Ce jour là, il y avait énormément de monde au musée (nous y sommes allés le surlendemain, c’était désert), non pas par soucis de culture architecturale ou artistique, mais parce qu’une sorte de Japan Expo avait lieu. De ce fait, la ville nous a semblé n’être habitée que par des adolescents gothiques bizarres. Mise à part cela, les gens à Curitiba semblent très gentils, n’hésitant pas à donner plus de renseignements qu’on ne leur en demande. La ville, elle, paraît très européenne ou nord-américaine, cela est du à ses grandes avenues larges et claires, sa propreté, peut être son froid inattendu au Brésil (c’est la ville la plus froide du pays) mais surtout grâce à son célèbre système de transport en commun assez unique et très organisé. Ici, chaque bus a son itinéraire bien précis et se doit de s’arrêter à chaque arrêt où les passagers attendent dans de gros tubes transparents. On est loin des bus à fond la caisse créant leur propre loi comme à Rio. Bref, les bus sont plutôt des sortes de tramways avec leurs propres voiries et leurs quais.

Finalement, Curitiba est un autre Brésil, complètement différent de l’effervescence et de la chaleur de Rio.